Photographe de ruines, Aurélien Villette questionne ses contemporains sur leur rapport au passé.
Pourquoi ces lieux ont-ils été délaissés? Faut-il les conserver? Que disent-ils de nous? Le délaissé fait partie de nous, de notre identité.
La ruine n’appartient pas au passé, elle est un présent qui induit notre réflexion.
«Les lieux abandonnés affichent une existence venue d’un autre temps, une sorte de conscience moderne de ce qui subsiste du passé dans un territoire au présent».
Mise en perspective d’un certain patrimoine. De l’Atlantique à l’Oural. De Cuba, à l’Italie. Eglises, palais du peuple, usines et autres machines à habiter.
Cependant derrière l’action documentaliste s’affiche également des qualités et une rigueur artistiques.
Comme un écho aux peintures de Hubert Robert, «le peintre des ruines» du XVIIIème.

Angle d’art
Hôtel de ville – Bagnolet
24h/24

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